Exemples de rituels occultes
Voici une sélection de rituels occultes. Ils sont présentés comme des sorts mais possèdent deux entrées supplémentaires : le contrecoup et l’échec.
Effet
L’officiant principal tente d’obliger l’esprit d’un individu précis ou d’une entité psychique particulière à se manifester depuis sa dernière demeure ou son foyer extraplanaire. Si l’esprit ou l’entité ne veut pas répondre à l’appel, il ou elle peut refuser à condition de réussir un jet de Volonté. Dans ce cas, la créature ne se manifeste pas mais le rituel est tout de même considéré comme un succès. Si l’être appelé rate son jet ou veut bien répondre à l’appel, il apparaît dans le corps de l’officiant principal. Il s’exprime alors par sa bouche et sa voix prend une tonalité d’outre-tombe. Il s’exprime à travers l’officiant principal mais n’exerce aucun contrôle sur lui, ni sur son esprit ni sur son corps, et ne peut pas lancer de sort, ni utiliser de pouvoir magique ni de pouvoir surnaturel mental, même s’il dispose de ces capacités. Il est obligé de quitter le corps de l’officiant principal dès que celui-ci rompt sa concentration. Tant que l’esprit s’exprime par l’intermédiaire de l’officiant principal, les officiants secondaires peuvent lui poser des questions, au rythme d’une par round au maximum (quel que soit le nombre d’officiants secondaires). L’être appelé parle dans un langage qu’il connaît ou connaissait de son vivant. Il peut refuser de répondre à une question ou tenter de duper ses interlocuteurs et l’officiant principal avec Bluff. Les officiants n’ont pas de contrôle sur lui.
Effet
Le corps de la créature dont l'âme doit être piégée doit être à portée du rituel pendant toute la durée. Si le corps est retiré de cette zone avant que le rituel ne soit terminé, le rituel échoue immédiatement (déclenchant le résultat d'échec détaillé ci-dessus). Si la créature ciblée est vivante, elle doit être tuée à un moment donné pendant le temps d'incantation du rituel ; traditionnellement, cela se produit à la fin du rituel, de sorte que si la victime résiste à ce que son âme soit piégée avec un jet de sauvegarde réussi, les officiants pourraient potentiellement essayer de capturer l'âme une deuxième fois en commençant immédiatement un deuxième rituel. Si la créature ciblée était déjà morte, elle ne doit pas être morte depuis plus d'une minute avant le début du rituel de capture d'âme, et dans ce cas, l'âme de la créature peut toujours tenter un jet de Volonté pour résister aux effets comme si elle était encore en vie.Si le rituel réussit, l'âme de la créature se transforme en une gemme spirituelle scintillante. Cette gemme est un objet fin fragile qui a une solidité de 2 et 1 point de résistance. Dans cet état, l'âme ne peut en aucun cas être ramenée à la vie ; la gemme spirituelle doit d'abord être détruite, auquel cas les méthodes de résurrections de créature fonctionnent normalement.
Effet
Lors de ce rituel, les officiants doivent créer un grand cercle magique en jetant la poudre d’argent sur son pourtour qu’ils façonnent ensuite avec le stylet qui leur sert de focalisateur. Ce cercle doit être tracé avec grand soin, afin de l’harmoniser avec l’alignement désiré (Bien, Chaos, Loi ou Mal), à choisir au moment de sa création. Le rituel appartient au registre de l’alignement choisi. Une fois le cercle terminé, il devient invisible, sauf aux yeux des officiants ayant participé au rituel ou des créatures dotées de détection de l’invisibilité, vision lucide ou une autre méthode pour discerner les objets invisibles.Une fois le cercle terminé, il sert à piéger un extérieur dont le sous-type correspond à l’alignement choisi, comme s’il s’agissait d’un cercle magique dirigé vers l’intérieur du type approprié (un cercle d’enchevêtrement harmonisé sur le Mal fonctionne donc comme un cercle magique contre le Mal tourné vers l’intérieur). Pour qu’un extérieur se fasse piéger ainsi, il faut que la totalité de l’espace qu’il occupe soit contenue dans le cercle. À ce moment, l’officiant principal peut activer le cercle par une action immédiate. Pour activer le cercle, l’officiant principal doit se trouver à 30 mètres ou moins du cercle. Il doit aussi être en mesure de le voir et de voir l’extérieur qu’il souhaite piéger. Il peut piéger plusieurs extérieurs du sous-type approprié s’ils se trouvent dans le cercle au moment de l’activation. Cependant, si un extérieur ne se trouve pas entièrement dans le cercle, il n’est pas pris au piège et peut effacer le cercle, comme indiqué dans la description du sort cercle magique contre le Mal. Comme avec un cercle magique, l’extérieur piégé ne peut pas franchir les limites du cercle, ni tendre un appendice au-delà de ces limites ou au-dessus d’elles et ne peut pas non plus détruire le cercle, ni directement, ni indirectement. En revanche, il peut effectuer des attaques à distance au-delà des limites du cercle. Si l’extérieur dispose d’une résistance à la magie, il peut mettre le piège à l’épreuve une fois par jour. Si l’officiant principal n’arrive pas à surmonter la résistance à la magie de l’extérieur, le cercle s’efface et l’extérieur est libre. Un extérieur capable de se déplacer à travers les dimensions peut quitter le cercle ainsi. Contrairement au cercle magique, le cercle d’enchevêtrement ne permet pas de renforcer sa sécurité à l’aide d’un diagramme.
Effet
Ce rituel doit s’accomplir dans un rayon de 18 mètres autour d’une apparition. L’officiant principal fait tinter la cloche d’argent à l’aide d’un objet associé à l’origine de l’apparition ou à sa source de pouvoir. Ensuite, il dessine un cercle complexe orné de symboles occultes autour du plat où se trouve la petite pâtisserie salée. Si l’incantation est un succès, l’esprit de l’apparition entre dans la pâtisserie (l’apparition devenant inerte pendant toute la durée du rituel). L’un des officiants doit manger la pâtisserie avant la fin de l’heure suivante, sans quoi le rituel se termine. Si personne ne mange la pâtisserie, l’apparition se libère. Le DD de tous ses effets augmente de 4 et elle bénéficie d’un bonus de +4 aux jets d’attaque pendant 24 heures. Une fois qu’un officiant a mangé la pâtisserie, l’esprit de l’apparition s’exprime par sa bouche et doit répondre honnêtement à 10 questions (une par round) avant de s’en aller. Ceci dit, si l’apparition est un écho émotionnel, ses réponses risquent d’être cryptiques, brèves ou répétitives, comme avec communication avec les morts. Une fois que l’apparition a répondu à 10 questions ou que le sort se termine, l’apparition se manifeste de nouveau normalement.
Effet
Ce rituel se célèbre obligatoirement de nuit sur le plan Matériel. Les officiants boivent le vin d’absinthe avant d’entonner l’incantation tandis que l’encens se consume. Les officiants mélangent ensuite les cendres de l’encens avec la terre de la tombe et utilisent cette mixture pour tracer une porte avec une serrure. Ils insèrent la clef dans cette serrure à la fin de l’incantation. En cas de succès, ils franchissent la porte et se trouvent quelque part dans la dimension du Rêve.Si les officiants désirent retourner sur le plan Matériel alors qu’ils se trouvent dans la dimension du Rêve, ils doivent tous réussir un test de concentration DD 35. C’est une action complexe qui ne provoque pas d’attaque d’opportunité. Le DD de ce test est réduit de 1 par tranche de 2d6 points de dégâts que le voyageur accepte de recevoir lors de son action complexe suite à des traumatismes psychiques et physiques (il est impossible de réduire ces dégâts, de quelque manière que ce soit). Si l’officiant réussit son test, il est emporté sur le plan Matériel, là où il a célébré le rituel. Les officiants qui ratent leur test de concentration peuvent le refaire. Si l’officiant n’est pas un lanceur de sorts, il utilise son niveau de personnage + son modificateur de Charisme comme bonus au test de concentration. Il utilise aussi cette valeur si elle est supérieure à son bonus de concentration habituel.
Effet
À la fin du rituel, la dague devient capable d’ouvrir une brèche entre le plan Matériel et le plan Éthéré, mais seulement si l’officiant s’en tient aux restrictions du rituel.Au début du rituel, l’officiant doit trouver l’endroit parfait pour pratiquer son incision : un endroit où les caractéristiques du plan Matériel et du plan Éthéré sont étroitement alignées (c’est au MJ de déterminer l’endroit exact). Ensuite, après avoir marmonné une incantation amenuisant les frontières entre ces deux plans à cet endroit, il doit enduire toute la lame de son focalisateur avec la mixture issue des composantes matérielles. Une fois ces conditions remplies, le rituel est terminé avec succès et l’officiant reçoit le contrecoup mais il peut retarder l’effet du rituel. Tant qu’il ne quitte pas sa case et continue de tenir la dague de focalisation, il peut l’utiliser pour découper la frontière affaiblie entre les plans par une action simple qui ne provoque pas d’attaque d’opportunité. Cependant, il doit ouvrir la brèche dans un délai maximum d’une heure par niveau de personnage après avoir terminé le rituel et subi le contrecoup. Cette action a un effet immédiat et dramatique : la déchirure tente d’aspirer toutes les créatures et tous les objets abandonnés pesant moins de 100 kilos situés dans un rayon de 9 mètres autour de la case de l’officiant. Si la déchirure se fait sur le plan Matériel, la faille aspire ses victimes sur le plan Éthéré et inversement. Une créature échappe à cette aspiration si elle réussit un jet de Réflexes. Les créatures et objets aspirés dans la déchirure arrivent dans l’espace correspondant sur l’autre plan. L’officiant célébrant le rituel a le choix : se faire aspirer dans la brèche ou rester sur le plan où il a mené la cérémonie.
Effet
La préparation de la deuxième apothéose nécessite encore de nombreux mois d'actes dégradants et de complots ignobles, mais à un moment donné au cours de cette deuxième année, l'officiant principal doit contacter le protecteur fiélon qu'il a choisi choisi, soit grâce à une communion soit grâce à un contact avec les plans. Un serviteur ou un allié de confiance peut lancer ce sort au nom de l'officiant principal ; il est courant pour un officiant principal d'acquérir un familier cacodaémon, un diablotin ou un quasit afin qu'il puisse utiliser son pouvoir magique de communion à cette fin. Une fois le contact pris, le protecteur doit être informé du désir de l'officiant principal de devenir un fiélon ; durant ce temps, le sort de communion ou de Contact avec les plans ne peut pas être utilisé pour poser d'autres questions. À tout moment par la suite, mais avant qu'un an ne se soit écoulé, l'officiant principal doit offrir un sacrifice important à son protecteur fiélon sous forme d'offrande brûlée dans un temple consacré au fiélon. Cette offrande peu être vivante ou morte, mais l'offrande brûlée doit appartenir à quelqu'un qui est lié à l'officiant principal par le sang ou la famille (comme un conjoint, un parent ou un enfant adoptif) et l'officiant principal et l'offrande doivent avoir partagé au moins une fois un lien émotionnel positif tel que l'amour ou la fierté. Si ce rituel échoue, l'officiant principal peut réessayer, bien que le nombre de tentatives qu'il peut faire soit limité dans la mesure où chaque nouvelle tentative nécessite une offrande brûlée d'un proche différent. Une fois la deuxième apothéose réussie, une partie du corps de l'officiant principal est dénaturée par une caractéristique fiélonne, comme preuve de la faveur de son protecteur. Utilisez les différentes greffes de chair pour modéliser ces transformations partielles ; la transformation spécifique accordée dépend du MJ, mais les résultats typiques incluent un gantelet à griffes ou des ailes de ténèbres. Une fois la deuxième apothéose accomplie, l'officiant principal devient éligible pour entreprendre la troisième apothéose.
Effet
La première étape de la destruction du Livre des damnés consiste à diviser le livre en quatre sections - une pour chacune de ses parties démoniaques, daémoniques, diabloliques, et son apocryphe. Séparer le livre en ces quatre parties est à la fois difficile et dangereux. Le rituel nécessite de frotter les pages avec de l'eau bénite et de réciter des formules magiques puissantes tout en lisant des phrases clés cachées dans le texte. Une fois le rituel terminé avec succès, le Livre des damnés se sépare en ses quatre composants, chacun d'eux devant être rapidement séparé les uns des autres, car si les quatre composants du livre des damnés se trouvaient à moins de 9 mètres les uns des autres une fois qu'une minute s'est écoulée après leur séparation, ils se reforment immédiatement en Livre des damnés intégral comme si la disjonction en quart n'avait jamais été effectué.
Effet
L’officiant oblige la force vitale d’une créature en possédant une autre à quitter son hôte. À la fin du rituel, cette créature tente un jet de Volonté. Si elle échoue, elle est chassée de son hôte, comme si la durée du sort ou de l’effet utilisé pour prendre possession de l’hôte était arrivée à terme. Si la créature réussit son jet de sauvegarde, elle reste dans son hôte, créature ou objet, mais les officiants peuvent recommencer le rituel tant que l’hôte possédé est sans défense ou que l’objet est attaché.
Effet
Pratique jalousement gardée par souverains du Royaume glacé des vikings, ce rituel vient d'une ancienne tradition perpétuée par le peuple du grand nord pour survivre dans la Calotte glaciaire. Après des heures à chanter, à faire des sculptures de bois, et des onstructions de feu, l'officiant principal lance une lanterne d'argent dans un feu de joie déchaîné puis la récupère à mains nues. Le rituel imbibe la lanterne d'une flamme jaune inextinguible pendant 1 an. Lorsqu'elle est attachée à la proue ou au mat d'un navire, la lanterne projette une bulle protectrice qui empêche la température de descendre en dessous de 10 degrés dans la zone d'effet. La pluie et la neige ne sont jamais plus intenses qu’une légère bruine, le vent ne souffle jamais plus vite qu’un vent important, et la luminosité de la zone ne descent jamais en dessous de faible (bien que les conditions extérieures créées par des conditions météorologiques extrêmes, telles que des tempêtes de glace ou de grosses vagues, puisse encore menacer le navire et l'équipage). Quiconche se repose dans cette zone sèche très vite, et la nourriture ainsi que l'eau conservée sur le navire ne périme pas naturellement.Tant que la lanterne est accrochée à un navire, ses flammes courent toujours vers l'est, octroyant un bonus de circonstances de +2 aux tests de Survie pour éviter à l'équipage de se perdre.
Effet
Les rituels des habitants du pays perdus qui s’étendaient avant l’ouverture de la Faille démoniaque invoquaient et utilisaient beaucoup de leurs innombrables « dieux », y compris en invoquant des esprits puissants dans les soldats d'un clan pour les investir d’un courage et d’une grâce divine pour une bataille à venir. Lors de ce rituel, après une heure de chants, d’appel d’un esprit, de supplications et de contrainte, l'officiant principal se déplace parmi ceux qui doivent êtres investis du pouvoir de l'esprit, peingnant le front des participants avec du sang. Le rituel imprègne chaque guerrier marqué d'une passion et d'un courage inhumains, leurs conférant un bonus de moral de +2 aux jets d'attaque, aux jets de sauvegarde et aux tests de compétence, ainsi qu'un bonus de moral de +4 aux jets de sauvegarde contre les effets de peur, mais les rendant vulnérables aux effets qui bannissent les extérieurs ou qui infligent plus de dégâts aux créatures possédant le type extérieur (comme cercle magique contre le Chaos et marteau du Chaos). Une cible de ce rituel ne devient pas un extérieur ; il gagne seulement une vulnérabilité temporaire contre ces effets.Pour maintenir la magie de ce rituel, l'officiant principal doit contenir le « dieu » invoqué dans son corps pendant toute la durée du rituel. L'extérieur regarde à travers sa chair, lui infligant une douleur intense qui le distrait, et chaque round, il a 50% de chances d'être étourdi par la douleur. Lorsque la durée du rituel se termine, l'officiant principal peut rejeter son « dieu » parasite en réussissant un jet de Volonté. S'il le rate, l'esprit reste et continue de lui infliger des souffrances insupportables jusqu'à ce qu'il soit renvoyé à l'aide d'un sort dannulation d'enchantement, de renvoi, de souhait limité, de miracle, de délivrance des malédictions, ou de souhait. Bannir l'esprit avant la fin de la durée du rituel met instantannément fin à ses effets. |
Effet
Les 20 premières minutes du rituel d'invocation fiélonne consistent à la préparation du cercle d'invocation et à l'écriture des noms appropriés autour du cercle. Cette étape implique les deux tests de Linguistique ; si le cercle d'invocation est inscrit de manière permanente et a été utilisé avec succès pour ce rituel dans le passé, ces tests de Linguistique sont effectués avec un bonus de +5. les 30 minutes suivantes du rituel invoquent le fiélon, impliquant les tests de Connaissance et d'Art de la magie ; si le véritable nom du fiélon est utilisé, ces tests sont effectués avec un bonus de +5. Au début des 40 dernières minutes, la forme brumeuse et floue du fiélon se manifeste dans le cercle, impliquant les quatre derniers tests de Bluff, Diplomatie ou Intimidation. Une fois cette étape atteinte, le fiélon se manifeste en chair et en os à la fin du rituel, que le rituel ait réussit ou non, bien qu'il ne soit pas capable de blesser les officiants si le rituel est un succès.Si le rituel est un succès, le fiélon reste dans le plan Matériel pendant un nombre d'heures égale au niveau de personnage de l'officiant principal, durant lesquelles ce dernier fait une offrande au fiélon et exprime sa demande. Si l'alignement de l'officiant principal est le même que celui du fiélon, le fiélon accepte automatiquement de rendre un service qui ne prend pas plus de temps à effectuer que la durée du rituel. Le fiélon acceptera d'accomplir une tâche plus longue s'il reçoit une offrande supplémentaire pour ses services. Chaque offrande donnée doit être d'une valeur égale ou supérieure à celle donnée lors de l'incantation du rituel et assure la coopération du fiélon pendant un nombre d'heures supplémentaires égal au niveau de personnage de l'officiant principal. À la discrétion de l'officiant principal, le début de ces heures supplémentaires peut être retardé jusqu'à ce qu'une certaine situation se produise, auquel cas le fiélon réapparaît immédiatement dans son cercle d'invocation d'origine et peut immédiatement partir pour terminer sa tâche. Si le véritable nom du fiélon a été utilisé pendant le rituel, toutes ces périodes de temps normalement mesurées en heures (y compris la durée initiale du rituel) sont mesurées en jours. Si, à tout moment pendant la servitude du fiélon, l'officiant principal est tué ou si le cercle d'invocation d'origine est endommagé, le fiélon a droit à un jet de Volonté pour échapper au pouvoir du rituel. S'il réussit, le fiélon n'est plus tenu d'accomplir la tâche qui lui a été ordonnée et peut rester sur le plan Matériel aussi longtemps qu'il le souhaite.
Effet
Lorsque l'officiant principal commence le rituel de manifestation évidente, il doit avoir à l'esprit un type spécifique de fiélon dont il veux apprendre le véritable nom. S'il cherche à apprendre le véritable nom d'un individu fiélon spécifique ou unique, le DD des tests de compétence du rituel augmente de 5, et s'il cherche à apprendre le véritable nom d'un demi-divin ou d'une quasi-divinité fiélonne, ils augmentent de 10 (dans ce dernier cas, le véritable nom du demi-dieu ou de la quasi-divinité fiélonne change une fois que l'officiant principal l'a appris, donc cette information n'est utile qu'une seule fois, et en cas d'échec, le demi-dieu ou la quasi-divinité apprend le véritable nom de l'officiant principal à la place). Une fois que le véritable nom d'une créature est divulgué par la manifestation de la liste du Livre des damnés, l'officiant principal peut utiliser cette information comme il l'entend, mais l'abus de l'information aura probablement des répercussions. Par exemple, un officiant principal qui acquiert de la réputation en répandant le véritable nom d'un fiélon puissant pourrait se retrouver pourchassé par un large éventail de fiélons puissants, tous désireux de voir l'officiant principal détruit. De telles représailles ne découlent pas d'une sorte de dévotion familiale envers le fiélon incommodé, mais purement de l'autodéfense, car qui peut dire quel nom de fiélon pourrait ensuite être rendu public par un officiant aussi négligent ?
Effet
Les officiants célébrant ce rituel harmonisent leur psyché lors d’une cérémonie de méditation et de récitations. Les officiants ne disposant pas de niveaux dans une classe occulte disposent des avantages suivants.Chaque officiant peut choisir une astuce de la liste de sorts du psychiste et une astuce de plus par tranche de 5 niveaux de personnage (pour un maximum de 5 astuces au niveau 20). Ils peuvent les lancer à volonté. Si un officiant est formé dans une compétence dotée d’une version occulte, il peut utiliser cette version occulte. Les officiants possédant des niveaux dans une classe occulte obtiennent les avantages suivants. Si un officiant est formé dans une compétence dotée d’une version occulte, il gagne un bonus d’intuition de +4 aux tests quand il utilise la version occulte. Si un officiant n’est pas formé dans une compétence dotée d’une version occulte, il peut tout de même utiliser cette version occulte. Chaque officiant participant au rituel peut dissiper les effets de l’incantation l’affectant personnellement, sans que cela influe sur les autres.
Effet
Le premier rituel est le plus simple et ne requiert rien de plus que l'alignement de l'officiant principal devienne Loyal Mauvais, Neutre Mauvais ou Chaotique Mauvais (selon le type de fiélon que l'utilisateur souhaite devenir). Pour se préparer au rituel, l'officiant pricncipal doit entreprendre des actes de nature ignobles et destructeur au cours d'une année. Le lanceur de sorts confie alors son âme à Abaddon, aux Abysses ou à l'Enfer, même s'il ne termine jamais les rituels suivants. L'officiant principal doit sélectionner un fiélon puissant à cet instant pour servir de protecteur démoniaque. Les actes que l'officiant principal doit entreprendre peuvent varier, mais ils doivent être d'une nature qui représente et honore les domaines d'intérêt du protecteur démoniaque choisi ; ces actes sont destinés à attirer l'attention du protecteur, après tout. Même un officiant principal qui commence le rituel de transformation avec un alignement Mauvais doivent subir cette étape du rituel, ne serait-ce que pour sélectionner un protecteur fiélon. Lors du jour exact suivant cette année d'actes vicieux, l'officiant principal doit effectuer le rituel de 4 heures de la première apothéose pour consacrer correctement son année précédente au nom du protecteur choisi. Une fois qu'il a réussi la première apothéose, il devient éligible pour entreprendre la deuxième apothéose.
Effet
L’officiant doit commencer cette incantation à l’aube ou au crépuscule, dans une salle sans fenêtre, en compagnie de la cible désirée (qui n’est pas l’officiant), entouré des miroirs en mithral tournés vers l’intérieur de la pièce. À la fin de l’incantation, l’officiant souffle une lanterne avec la poussière de diamant et reste dans le noir avec la cible. Il doit toucher la cible dans les ténèbres avant de sortir de la pièce. Ensuite, pendant un nombre de jours égal au niveau de personnage de l’officiant, la cible bénéficie d’un bonus de +4 aux jets de sauvegarde contre les sorts et pouvoirs psychiques mais elle ne peut pas utiliser de capacité magique psychique, lancer de sort psychique ni utiliser la magie psychique. Elle ne peut pas non plus lancer un duel psychique ni être entraînée dans un tel duel.
Effet
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin que de simplement devenir un demi-fiélon, un quatrième rituel existe. Le seigneur fiélon de l'officiant principal n'accorde aucune vision ou conseil pour commencer ce rituel ; l'officiant principal doit prendre sur lui d'honorer son protecteur d'une manière appropriée aux intérêts et aux thèmes de ce fiélon. Une fois par an, à l'anniversaire du jour où le l'officiant principal a terminé la troisième apothéose, il peut effectuer une cérémonie spéciale qui raconte ses réalisations au cours de l'année écoulée et se termine par un sacrifice important (consistant généralement à sacrifier un membre important d'une religion ennemie, ou un extérieur Loyal ou Bon ; dans les deux cas, le sacrifice doit être au moins FP 9). Si ce rituel est un succès, l'officiant principal se transforme en un fiélon à part entière : il perd tous les avantages de sa race précédente et de l'archétype demi-fiélon mais peut immédiatement appliquer tous ses niveaux de classe à sa nouvelle race fiélonne (par exemple, un humain guerrier 10 pourrait devenir un vrock guerrier 10). Le type de fiélon en lequel il se transforme dépend à la fois de la nature de son protecteur fiélon choisi et de la discrétion du MJ, mais il ne devrait généralement pas avoir un nombre total de dés de vie supérieur au double de ses dés de vie d'origine. L'officiant principal n'a généralement qu'une seule chance pour le quatrième apothéose, car un échec entraîne sa mort ; cependant, si il est ramenée à la vie, il peut tenter la quatrième apothéose une nouvelle fois.
Effet
Ce rituel se célèbre obligatoirement de nuit, quand au moins trois planètes sont en conjonction et en vue des officiants. Ces derniers doivent accomplir ce rituel au sommet d’une colline, d’une montagne ou d’un autre point culminant naturel. L’officiant principal est tout d’abord enveloppé dans les chaînes servant de focalisateur puis il faut allumer les chandelles disposées comme les planètes en conjonction. L’officiant principal s’assoit dans un silence complet, concentré sur la lumière des chandelles, tandis que les autres se placent en cercle et entonnent une incantation occulte. Si le rituel se solde par un succès, l’esprit de l’officiant principal erre librement dans le plan Astral et peut poser une question par heure de vagabondage. Les esprits du plan Astral lui répondent sincèrement mais il n’y a que 60 % de chances qu’ils aient la réponse à la question posée (ce pourcentage peut être plus bas ou plus élevé, au gré du MJ, en fonction de la nature de l’information recherchée). Si les esprits ignorent la réponse, ils l’avouent à l’officiant plutôt que d’essayer de le tromper.
Effet
L'officiant principal commence par utiliser une plume de paon pour former un cercle avec la poudre de malachite autour d'un bâtiment ou d'un site sacré et fait appel à des murmures feutrés -le châtiment discret du mystérieux Esprit du Paon- pour effacer les magies invasives qui révèlent les secrets. Quiconque tente de lancer un sort ou un pouvoir magique de divination ou d'enchantement qui détecte les pensées ou oblige à dire la vérité dans la zone d'effet, ou qui cible la zone d'effet avec un sort de détection comme scrutation doit d'abord réussir un test de Volonté. S'il le rate, le lanceur du sorts perd son sort et subit 1d6+8 points de dégâts alors que l'Esprit du Paon retourne sa magie contre lui. S'il le réussit, le sort fonctionne normalement. Un lanceur de sorts qui réussit ce jet de sauvegarde est immunisé contre les effets de rituel pendant 24 heures ou jusqu'à ce qu'il quitte et réentre dans la zone.
Effet
Conçu pour fabriquer une créature artificielle antique considérée comme un précurseur des premiers golems, ce rituel nécessite des heures de calculs laborieux, de récitations et de concentration pour lier un extérieur élémentaire (une créature avec le sous-type élémentaire ou un génie) dans une prison de bronze, en exploitant la force de vie vibrante de l'extérieur pour animer un objet. Le sceau doit déjà être apposé sur l'objet à animer (généralement un mannequin ou une statue), et l'extérieur doit être dans la zone du rituel et contenu (via un sort d’entrave, un cercle magique ou une magie similaire). Après la réussite du rituel, l'extérieur est forcé à servir loyalement dans le sceau pendant un an et un jour, perdant accès à la plupart de ses pouvoirs et de ses souvenirs et traitant l'objet auquel le sceau est apposé comme son nouveau corps. Ces serviteurs animés étaient le plus souvent utilisés comme gardiens ou gardes du corps, mais servaient aussi parfois d'assassins.Ce sceau peut être utilisé pour créer un objet animé ou être combiné avec le don Création de créatures artificielles ; le sceau remplace toutes les conditions de sort dans la création de la créature, mais pas le temps nécessaire ou le coût en matériaux. Puisque le rituel supprime une grande partie de la puissance et du libre arbitre de l'extérieur, ce dernier doit avoir deux fois plus de Dés de Vie que la créature artificielle créée. Après 1 an, la créature artificielle devient inerte, mais elle peut être réanimé en exécutant à nouveau le rituel sans frais supplémentaires au-delà de la préparation d'un nouveau sceau.
Effet
L’officiant commence par placer un miroir d’un côté de la porte et trace des symboles occultes de l’autre côté. Ils correspondent à un type de créature de la liste des ennemis jurés du rôdeur. À la fin du rituel, les créatures du type ou sous-type choisi ne peuvent plus ouvrir, toucher ni manipuler la porte par magie ni d’aucune manière (sans jet de sauvegarde et sans possibilité d’appliquer la résistance à la magie). Une porte de donjon ne peut bénéficier que d’un seul sceau d’évitement à la fois.
Effet
L’officiant principal commence le rituel en versant l’eau de source fraîche dans l’une des cruches et la potion d’invisibilité dans l’autre. Il mélange ensuite les composantes des deux cruches en versant l’eau dans la cruche qui contient la potion et transfère ensuite le mélange dans la cruche qui contenait l’eau au départ. Il répète ce transfert à six reprises avant de tendre l’une des cruches à l’un des officiants secondaires. Dans le silence le plus complet, l’officiant principal et l’officiant secondaire qu’il a choisi utilisent les goupillons pour asperger de ce mélange le bâtiment ou la structure qu’ils veulent voiler. Leur cible ne doit pas être plus grande que la zone d’effet du rituel. Si la cible est un élément naturel, les officiants doivent effectuer des tests de Connaissances (nature) lors du rituel. Si c’est un élément urbain, ils doivent faire des tests de Connaissances (folklore local).Une fois le rituel terminé avec succès, le bâtiment est voilé : il semble que la zone ne contient rien d’autre que son décor naturel ou urbain. Tous les officiants ayant participé au rituel distinguent encore les contours de la structure et peuvent interagir normalement avec elle. L’officiant principal peut permettre à un maximum de dix créatures par jour, qu’il doit toucher, de voir les contours du bâtiment pendant une période de 24 heures.
Effet
À un moment donné après que le l'officiant principal a contacté son protecteur fiélon (généralement après avoir réussi le deuxième rituel, mais parfois avant), le fiélon envoie à l'officiant principal une vision d'une tâche qu'il doit accomplir (comme libérer un extérieur Mauvais retenu prisonnier d'une sur le plan Matériel ou assassiner un puissant prêtre d'une religion d'alignement Bon). Cette tâche est généralement importante pour le fiélon, et dans de nombreux cas, c'est une tâche que l'officiant principal n'a aucun espoir d'accomplir jusqu'à ce qu'il devienne plus puissant. Il n'y a pas de limite de temps pour que l'officiant principal accomplisse cette tâche, mais il doit entretenir une dévotion hebdomadaire à son protecteur fiélon sous la forme d'un culte régulier et d'atrocités continues au nom du fiélon. Des offrandes brûlées supplémentaires au fiélon, des agressions contre des innocents et des trahisons d'alliés sont des choix populaires. Une fois la tache assignée complétée, l'officiant principal peux effectuer la troisième apothéose. Contrairement aux premier et deuxième rituels, la troisième apothéose autorise le soutien d'officiants secondaires, mais comporte un risque d'échec beaucoup plus grand. Si l'officiant principal réussit, il gagne de manière permanente l'archétype demi-fiélon et devient éligible pour entreprendre le quatrième apothéose.
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