Tikbalang

Tikbalang
FP 9

Source : Bestiaire 4 p.271
PX 6 400
Init +3 ; Sens vision dans le noir à 18 m, vision nocturne, odorat ; Perception +18
Défense
CA 22, contact 13, pris au dépourvu 18 (Dex +3, esquive +1, naturelle +9, taille -1)
pv 114 (12d10+48)
Réf +11, Vig +10, Vol +11
Attaque
VD 12 m (8 c)
Corps à corps morsure, +18 (2d4+7/19-20) et 2 sabots, +13 (1d8+10)
Distance 4 épines, +14 (1d6+8)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaques spéciales bond, épines, piétinement (1d8+10, DD 23)
Pouvoirs magiques (NLS 12e ; concentration +16)
Constant — pattes d’araignée
A volonté — invisibilité, ventriloquie (DD 15)
3/jour — image accomplie (DD 17)
1/jour — mirage (DD 19), vol (sur lui uniquement)
1/semaine — dédale
Caractéristiques
For 24, Dex 16, Con 19, Int 11, Sag 16, Cha 19
BBA +12, BMO +20, DMD 34
Compétences Bluff +20, Déguisement +6, Discrétion +14, Perception +18, psychologie +9, Survie +12
Langues commun, sylvestre
Particularités changement de forme (humanoïde de taille P ou M, modification d'apparence), coups puissants (sabots), imitation de sons (sons et voix)
Écologie
Environnement jungles ou forêts chaudes
Organisation sociale solitaire, couple ou bande (3-5)
Trésor standard
POUVOIRS SPÉCIAUX
Épines (Ext). Par une action simple, un tikbalang peut propulser quatre épines depuis sa crinière. Chacune inflige 1d6 points de dégâts plus son bonus de Force. Cette attaque possède une portée de 36 mètres sans facteur de portée. Toutes les cibles doivent se situer à 9 mètres ou moins les unes des autres. Un tikbalang peut propulser un maximum de 24 épines sur une période de 24 heures.
Cette monstruosité associe les caractéristiques physiques d’un cheval et d’un humain, avec des naseaux équins, des crocs acérés et de longs membres supérieurs se terminant par des doigts griffus.

Dangereux protecteurs des forêts touffues et des jungles luxuriantes, les tikbalangs sont des créatures malveillantes qui aiment détourner les voyageurs de leur itinéraire. Ils imitent certains sons pour inciter les explorateurs à s’écarter de leur trajet, ou même pour séparer un unique voyageur du reste de son groupe et le kidnapper. Ils utilisent leurs pouvoirs magiques pour plonger dans la confusion les créatures qui traversent la forêt, en créant des illusions sur l’itinéraire emprunté pour dissimuler des bifurcations importantes ou pour conférer à la jungle dans son ensemble une apparence peu familière.

Parfois, un tikbalang traque les intrus et les espionne à distance ou depuis la canopée pour obtenir le plus d’informations possibles. Il utilise ensuite son pouvoir de changement de forme pour prendre l’apparence d’un individu connu de sa cible (un autre membre du groupe, par exemple) et incite cette personne à s’enfoncer dans les bois pour qu’elle s’y perde. Une fois la victime hors de portée auditive de ses compagnons, le tikbalang l’emporte dans les branches d’un grand arbre, le ligote avec des lianes et remplit sa bouche de feuilles et de mousse pour étouffer ses cris. Le tikbalang peut ensuite dévorer son prisonnier, proposer de le libérer si les intrus quittent les lieux ou laisser son cadavre sur place en guise de macabre avertissement pour les éventuels voyageurs.

Les tikbalangs sont de sinistres créatures toujours à la recherche d’un moyen pour mener les explorateurs à leur perte, mais il est possible de les acheter ou de les calmer pour obtenir un droit de passage sans embûche, en leur proposant des offrandes ou en accomplissant d’étranges actes, comme de psalmodier un chant, de porter sa tunique à l’envers ou de lui donner du pain et du miel. Les souhaits précis des tikbalangs changent tous les jours et jamais ils n’expliquent en quoi ceux-ci consistent.