Moisissure vaseuse

Moisissure vaseuse
FP 2

Source : Bestiaire 2, p.201
PX 600
Vase de taille G, N
Init -1 ; Sens Perception -5
Défense
CA 8, contact 8, pris au dépourvu 8 (Dex _1, taille -1)
pv 28 (3d8+15)
Réf +0, Vig +6, Vol -4
Immunités traits des vases ; Résistances feu 10
Attaque
VD 6 m (4 c)
Corps à corps coup, +4 (1d6+4 plus maladie)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaques spéciales enveloppement (DD 14, 1d6+4 contondant plus maladie)
Caractéristiques
For 16, Dex 8, Con 21, Int —, Sag 1, Cha 1
BBA +2, BMO +6, DMD 15 (croc-en-jambe impossible)
Particularités immobilité
Écologie
Environnement forêts tempérées
Organisation sociale solitaire ou infestation (2-5)
Trésor aucun
Pouvoirs spéciaux
Maladie (Ext). Putréfaction fongique : Coup — contact ; JdS Vigueur DD 16 ; incubation 1 jour ; fréquence 1/jour ; effet affaiblissement temporaire 1d2 For et 1 Con et fatigue ; guérison 1 réussite. Toutes les créatures qui touchent une moisissure vaseuse à l’aide d’une attaque à main nue ou d’une attaque naturelle sont également exposée à cette terrible maladie. Le DD du jet de sauvegarde dépend de la Constitution.
Ce qui ressemble à première vue à un tapis de champignons et de moisissures se met soudainement à bouger et à avancer, répandant la puanteur de la putréfaction.

Les moisissures vaseuses sont des vases écoeurantes qui se nichent au sein de la putréfaction et des objets en décomposition. Chaque moisissure vaseuse est recouverte d’un « jardin », un épais tapis de champignons et de moisissures qui l’aident à se fondre dans le décor, un exemple parfait de symbiose. Ces chasseurs embusqués peuvent attendre plusieurs jours en silence avant de s’avancer brusquement dès qu’une proie passe à leur portée. On les rencontre surtout dans les forêts les plus denses mais certaines variétés se sont également adaptées à la vie dans les cavernes et dans les égouts. Les moisissures vaseuses ne sont pas capables de digérer de la nourriture : elles se reposent entièrement sur les champignons avec qui elles vivent en symbiose pour décomposer toutes les matières organiques rencontrées en compost qu’elles pourront facilement absorber. En contrepartie, les moisissures et les champignons du « jardin » reçoivent de vastes quantités de nourriture. Après plusieurs générations, de nombreux champignons se développent d’ailleurs en variantes mortelles des champignons forestiers ou souterrains à partir desquels ils ont évolué. Le procédé de décomposition réalisé par les champignons est fort semblable à une maladie et est connu sous le nom de putréfaction fongique. Il peut entraîner la mort si on le laisse évoluer trop longtemps. Ceux qui succombent à la putréfaction fongique sont peu à peu gagnés par la fatigue et l’apathie. Finalement, la paralyse s’installe et la chair de la victime commence à noircir et à pourrir puis elle se détache de son corps sous la forme d’un liquide que la moisissure vaseuse peut facilement absorber. Renversement de situation plutôt écoeurant… certaines créatures trouvent que les étranges champignons qui croissent sur une moisissure vaseuse ont très bon goût et recherchent activement les moisissures vaseuses afin de dévorer leur « jardin » (elles prennent cependant bien soin d’éviter tout contact avec la créature elle-même, sauf si elles ont la chance d’être immunisées contre les maladies).

Les moisissures vaseuses sont de forme ovoïde et peuvent atteindre une longueur de 3,60 mètre et un poids de plus de 300 kg. Elles sont composées d’une substance vert-brun dont la coloration varie en fonction de l’environnement et du temps écoulé depuis le dernier repas qu’elles ont consommé. Quand elles se déplacent, les moisissures vaseuses s’arrangent toujours pour garder le jardin de champignons et d’autres détritus végétaux qui les recouvrent exposé vers le haut, de sorte qu’elles adoptent une démarche ondulante différente du mouvement plus fluide des autres vases.

Pour se reproduire, les moisissures vaseuses se séparent d’une partie de leur corps chaque fois qu’elles rencontrent des tapis de champignons ou de moisissures. Au bout de plusieurs mois, ces mini-vases et les champignons s’habituent les unes aux autres et s’absorbent mutuellement, jusqu’à se fondre en une moisissure vaseuse (avec l’archétype simple de « créature jeune ») qui possède son propre « jardin » et se met à chasser des proies vivantes.