Seigneur empyréen, Korada
Korada, La Main ouverte de l’Harmonie FP 26
Source : Bestiaire 4 page 252
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Korada est le champion de la paix, de la bonté et du pardon. S’il aime et respecte les autres seigneurs empyréens qui luttent infatigablement contre la cruauté, il pense que le triomphe ultime du bien viendra de la rédemption des créatures du mal plutôt que de leur destruction. Honnête, joyeux et futé, la Main ouverte de l’harmonie dispense sa sagesse avec chaleur et humilité et partage librement les secrets qu’il a découverts au cours de ses années d’étude et de méditation. Korada s’est tant investi dans la philosophie et l’introspection qu’il a appris à lire les divers fils du monde, à percevoir leurs connexions pratiquement infinies et même à agir sur eux avec une prescience troublante. N’affichant pas la naïveté de la jeunesse ni la lassitude désabusée de la vieillesse, Korada incarne l’équilibre parfait entre l’intelligence consciente et l’instinct animal, se sentant à l’aise où qu’il soit. Bien qu’il puisse prendre de nombreuses formes, sous sa véritable apparence, Korada est un homme athlétique et élancé portant une simple bure. Il arbore une barbe et des favoris semblables à ceux d’un singe, ainsi que trois queues simiesques. Le reste de son corps est recouvert d’une fine couche de fourrure dorée. Au Nirvana, Korada vit au Lotus onirique, une cité-palais de sérénité dont les murs de violettes en f leur suintent perpétuellement d’un nectar frais et doré qui, dit-on, calmerait même les esprits les plus sauvages. C’est un lieu de refuge et de soins au sein duquel nulle violence n’est autorisée : ceux qui éprouvent des difficultés à contrôler leur colère sont envoyés en méditation sur les bords de l’un des nombreux étangs sacrés et apaisants du palais. On raconte que Korada possèderait le don de prémonition mais il intervient rarement sur la base de ces étranges visions. Il pense qu’il vaut toujours la peine de lutter pour le changement, même si un tel voyage ne débouche pas toujours sur une réussite. C’est le chemin, non le résultat, qui importe le plus à Korada. Malgré sa fidèle dévotion à la paix, Korada est respecté pour ses talents de combattant et il est capable de passer d’une école de combat à une autre en un éclair. Il est peut-être bien celui qui a inspiré ou enseigné les écoles de combat animales aux mortels, revêtant différents déguisements au cours de l’histoire sur de nombreux mondes, comme il pourrait bien avoir persuadé les dieux créateurs de doter les animaux de leurs instincts et de leurs talents pour le combat, ce qui aurait poussé les motels à étudier et à imiter les styles de combat animaux. Sa réputation pour la paix et son talent pour les arts martiaux ont valu à Korada le rôle de diplomate des seigneurs empyréens et de leurs armées célestes. Les seigneurs balors, les seigneurs de guerre démodandes et même les ducs infernaux ont (temporairement) renoncé à leurs rêves de conquête et de belligérance quand la Main ouverte de l’Harmonie s’est présentée, seule, dans leurs cours pour leur suggérer de considérer la possibilité d’une autre voie. Lors de ces visites, il laisse toujours derrière lui un sillage de fiélons hébétés et étourdis, surpris et impressionnés par la facilité avec laquelle il les a défaits : la plupart d’entre eux supportent cette indignation en silence et préparent leur vengeance pour la prochaine fois où il fera son apparition. Bien que Korada soit en général serein et doux, il a également un côté espiègle et a tendance à se moquer de ses ennemis ou à les harceler comme un petit singe capricieux. Il combine son talent pour le combat à son don pour la ruse afin d’éloigner les ennemis dangereux des innocents ou de les attirer dans des coins où il sera plus facile de les capturer ou de les soumettre. Cela dit, Korada abhorre la violence et préfère porter des attaques non létales (se servant de ses pouvoirs d’aura primale et de force tranquille) afin d’handicaper ses ennemis et de pouvoir leur parler de leur faiblesse. Il abat les adversaires dépourvus d’intelligence sans hésitation, ne tenant pas à gaspiller son énergie à débattre ou à tenter de persuader des êtres vides de toute pensée et incapables de faire des choix moraux. Il défie les chefs ennemis en combat singulier quand cela peut aider à mettre un terme à la violence entre les autres combattants. La foi de KoradaKorada est vénéré par les créatures féeriques d’alignement Bon, par les animaux éveillés et les prêtres et moines mortels en quête de la paix intérieure. Beaucoup de ceux qui ont vécu dans un climat constant de violence prient Korada pour qu’il leur serve de guide dans leur recherche d’équilibre. D’autres trouvent l’inspiration dans son coeur léger et dans sa volonté d’affronter la cruauté avec humour et compassion. Beaucoup de ceux qui le vénèrent sont des créatures anciennement Mauvaises qui ont choisi la voie de la rédemption, ainsi que des paladins égarés qui luttent pour retrouver le chemin de la droiture et de la clémence. Les lieux sacrés du seigneur empyréen sont les ambassades diplomatiques, les monastères montagnards et les puits.Le symbole sacré de Korada représente deux fidèles agenouillés devant un lotus ou un petit singe doré à trois queues. Ses poings sont son arme de prédilection. Ses prêtres ont accès aux domaines du Bien, de la Guréison, de la Magie et de la Protection, ainsi qu’aux sous-domaines des Agathions, de la Défense, du Divin et de la Restauration. |