Gaki

Gaki
FP 7

Source : Bestiaire 4 page 108
  • 3 200 PX
  • Mort-vivant de taille M, NM
  • Init +6 ; Sens vision dans le noir à 18 m, détection du mal ; Perception +13
    Défense
  • CA 20, contact 13, pris au dépourvu 17 (Dex +2, esquive +1, naturelle +7)
  • pv 74 (9d8+32)
  • Réf +7, Vig + 5, Vol +9
  • Immunité traits des morts-vivants
  • Faiblesse aversion pour le soleil et la lune, faim compulsive, vulnérabilité au froid et au feu
    Attaque
  • VD 9 m, vol 9 m (moyenne)
  • Corps à corps 2 griffes, +9 (2d6+3)
    • et morsure, +9 (2d6+3 plus étreinte)
  • Espace 1,50 m ; Allonge 1,50 m (3 m avec la morsure)
  • Attaque spéciale absorption de sang (1d2 Con), cône de peur (9 m, DD 16)
  • Pouvoirs magiques (NLS 7 ; concentration +9)
  • For 16, Dex 15, Con —, Int 9, Sag 12, Cha 18
  • BBA +6 ; BMO +9 (+13 pour la lutte) ; DMD 22
  • Dons Attaques réflexes, Esquive, Réflexes surhumains, Science de l’initiative, Volonté de fer
  • Compétences Discrétion +14, Intimidation +14, Perception +13
  • Langues commun
    Écologie
  • Environnement terrestre
  • Organisation solitaire ou gang (2-4)
  • Trésor fortuit
    Pouvoirs spéciaux
  • Aversion pour le soleil et la lune (Ext). Le gaki reçoit 1d4 points de dégâts de feu tous les rounds où il est exposé à la lumière de la pleine lune. Il reçoit 1d4 points de dégâts de froid tous les rounds où il est exposé à la lumière directe du soleil.
  • Faim compulsive (Ext). Malgré le fait que ce soit un mort-vivant, le gaki est affligé d’une faim insatiable et pense qu’il lui sera possible de retrouver un corps normal ou de reposer en paix s’il consomme le bon mélange de chair, de nourriture et de boisson. Un gaki qui trouve un cadavre ou qui se voit offrir de la nourriture, du vin, de l’eau bénite ou des fleurs doit réussir un jet de Volonté DD 20 pour ne pas passer un tour à essayer de s’en emparer pour le consommer. Son cou malingre l’empêche d’avaler plus que de toutes petites quantités et il abandonne au bout d’un round. Un gaki qui consomme de l’eau bénite de cette façon ne s’en trouve pas blessé.

Cette créature squelettique au long cou malingre semble flotter au-dessus du sol. Elle est pourvue de mâchoires allongées aux dents abîmées mais acérées.

Quand une personne particulièrement jalouse ou avare meurt, elle revient parfois sous forme de gaki, une créature déformée affligée d’une soif surnaturelle pour les denrées du monde matériel. Appelés à tort les « fantômes affamés » à cause de leur capacité à voler et à se rendre invisibles, les gakis pensent qu’en consommant les bons matériaux (en général de la viande, du vin, du sang, des f leurs et des âmes), ils pourront se forger un nouveau corps ressemblant à leur ancienne enveloppe mortelle. Le cou long et fin du gaki limite la quantité qu’il peut avaler et la créature est toujours affamée. Elle préfère consommer des créatures maléfiques, pensant que les êtres marqués par le péché la nourrissent davantage que les vertueux, mais elle ne refuse aucune chair mortelle. Certains gakis pensent qu’ils doivent consommer la chair de démons ou de morts-vivants et se concentrent sur ces créatures au mépris de toutes les autres.

Les gakis sont des créatures maudites et pitoyables n’ayant rien à perdre, ce qui les rend très dangereux. Parfois, ceux qui vivent sous cette forme depuis de nombreuses années sombrent dans le désespoir et tentent de se nourrir de terre, d’eaux usées et d’autres substances plus viles dans l’espoir de trouver l’ingrédient manquant pour leur transformation. Les plus malheureux font l’objet d’une lourde malédiction qui embrase ou réduit en poussière tout ce qu’ils essayent de manger.

Ces créatures ont la mémoire courte et une perspective très réduite. Elles sont suffisamment intelligentes pour rechercher ce qu’elles veulent avec beaucoup de ruse mais elles sont incapables d’établir des plans à long terme. La plupart des gakis errent seuls, poursuivant leur quête de nourriture dans la solitude. Quand ils se regroupent en meutes, ils se servent de leur nombre pour encercler et tuer les gros animaux ou les groupes de gens mais, après cela, renoncent à toute coopération pour se quereller et se chasser, chacun essayant avidement de s’approprier l’intégralité de la prise collective.

Assez curieusement, la lumière de la lune brûle les gakis tandis que la lumière du soleil les gèle, c’est pourquoi ils sont contraints de rôder dans l’ombre des ruines. Certains hantent les grottes et les tunnels profondément enfouis sous la surface, grappillant tout repas qu’ils peuvent trouver. Dans les régions urbaines, ils se regroupent pour arpenter les quartiers pauvres, bondissant souvent sur leurs victimes pour leur arracher de petits morceaux de chair avant de battre en retraite, laissant leurs proies en sang et désorientées. Ils se trouvent des endroits où se cacher pendant le jour, souvent dans des bâtiments abandonnés ou dans les égouts, se rendant invisibles et attendant patiemment la tombée de la nuit.