Diable, Diable belliciste (Lévaloch)

Diable belliciste (Lévaloch)
FP 7

Source : Le livre des damnés page 64
XP 3 200
Extérieur (diable, Mal, extraplanaire, Loi) de taille G, LM
Défense
CA 22, contact 12, pris au dépourvu 19 (Dex +3, naturelle +10, taille -1)
Pv 84 (8d10+40)
Réf +9, Vig +10, Vol +5
Capacités défensives corps de créature artificielle
RD 5/Bien
Immunité feu, poison
Résistance acide 10, froid 10
RM 12
Attaque
VD 12m, escalade 12m
Corps à corps trident de maître, +13 (2d6+7) et 2 jambes, +7 (1d8+2) ou 2 griffes, +12 (1d6+5) et 2 jambes, +7 (1d8+2)
À distance trident de maître, +10 (2d6+7) ou filet, attaque de contact à distance +10 (enchevêtrement) Espace 3m ; Allonge 3m
Attaques spéciales coup implacable, convocation de diable, piétinement (1d8+7, DD 19)
Pouvoirs magiques (NLS 12)
À volonté – téléportation suprême (personnelle plus 15 kg d’objets uniquement)
Statistiques
For 20, Dex 17, Con 19, Int 14, Sag 16, Cha 15
BBA +8 ; BMO +14 ; DMD 27
Compétences Acrobaties +14 (saut +18), Artisanat (armes) +9, Bluff +13, Connaissances (exploration souterraine) +9, Connaissances (ingénierie) +9, Connaissances (plans) +13, Discrétion +12, Escalade +17, Intimidation +13, Perception +16
Modificateurs raciaux Les lévalochs ont un bonus racial de +2 à leurs tests de Discrétion et de Perception. Le bonus de Discrétion passe à +8 lorsque le lévaloch est dissimulé parmi des objets ou des débris métalliques.
Langues céleste, draconique, infernal ; télépathie 20m
Particularités marcheur des Enfers, phalange, stabilité
Écologie
Environnement Enfers
Organisation solitaire, paire ou troupe (3-18)
Trésor standard (trident de maître, autre trésor)
Pouvoirs spéciaux
Corps de créature artificielle Bien qu’étant de véritables diables, les lévalochs possèdent un certain nombre d’immunités typiques des créatures artificielles, notamment contre l’affaiblissement temporaire de caractéristique, la diminution permanente de caractéristique, les effets de mort, la mort due à des dégâts excessifs, les maladies, l’absorption d’énergie, l’épuisement, la fatigue, les effets de nécromancie, les dégâts non létaux, la paralysie, les effets de sommeil et l’étourdissement. Lorsqu’ils sont réduits à 0 point de vie, les lévalochs sont immédiatement détruits.
Marcheur des Enfers (Sur) Un lévaloch n’est pas gêné par les terrains cahoteux et peut se déplacer ou charger à travers ces cases comme en terrain normal. Il peut également traverser des zones couvertes de dangereux obstacles (tels que des chausse-trappes ou des buissons épineux) sans être blessés ou gênés. En plus d’être totalement immunisé contre le feu, la créature a des jambes immunisées contre l’acide et le froid, ce qui lui permet de traverser des rivières d’acide ou de lave sans être blessée ou gênée tant que la profondeur est inférieure à 1,20 mètre. Cette capacité ne protège pas un lévaloch contre des obstacles magiques tels que tentacules noirs, toile d’araignée ou des sorts identiques.
Coup implacable (Sur) Les lévalochs ne font preuve d’aucune pitié envers les personnes vulnérables. Toute attaque qu’ils réalisent avec un trident contre une créature enchevêtrée (y compris dans son filet) inflige 2d6 points de dégâts supplémentaires.
Phalange (Ext) Les diables bénéficient d’un bonus de moral de +1 sur leurs attaques et à la CA lorsqu’ils sont adjacents à un lévaloch.
Stabilité (Ext) Les lévalochs reçoivent un bonus racial de +4 à leur DMD lorsqu’ils résistent à une bousculade ou une tentative de croc-en-jambe alors qu’ils se tiennent debout.
Convocation de diable (Mag) Une fois par jour, un lévaloch peut tenter d’invoquer 1d4 lémures ou 1 diable barbu avec 40% de chance de réussite. Cette capacité est l’équivalent d’un sort de 4e niveau.

Cuirassé comme un chevalier infernal chevauchant une monture monstrueuse, ce fiélon de fer et de clous file sur six lourdes jambes de scarabée en forme de lames. Son corps ne semble être rien moins que des plaques sur une énorme cuirasse de métal sombre, chacune percée de pointes brillantes garnies des trophées horribles d’anciens massacres. D’un gant muni de griffes, il retient un long trident tordu, tandis que de l’autre, il tient prêt un filet tissé de barbillons fiélons.

Redoutables géants de métal et de lames, les lévalochs servent au sein des armées des archidiables et des ducs infernaux en tant que guerriers puissants et chasseurs tenaces, créatures d’une discipline absolue obéissant en permanence aux tyrans diaboliques. Renommés pour leurs compétences sur les champs de bataille des Enfers, ces soldats redoutés excellent dans les déplacement rapides sur les terrains accidentés qui caractérisent les neuf strates de la Fosse, chassant les intrus et recherchant les âmes errantes où qu’elles fuient. Lorsqu’ils sont en groupe, ces soldats de l’infanterie obéissante et vigilante font un vacarme qui ressemble au bruit de grandes machines. Des légions de lévalochs tiennent les remparts des Enfers, depuis les Forteresses de fer de l’Averne jusqu’aux murailles de Cendracide. Les lévalochs possèdent une forme constante, chacun ressemblant à tous les autres membres de cette race du point de vue de la forme générale et de la taille, même si l’armure de chaque diable est différente. Certains disent que la disposition des pointes, des cornes, des lames et d’autres embellissements ferrés révèle quelle strate des Enfers ou quel noble infernal a engendré le diable, même si peu ont le temps de réfléchir à ce genre de chose lorsque ces légionnaires aux pattes-rasoir se précipitent sur eux. À peu de variations près, les lévalochs mesurent un peu plus de 3 mètres et pèsent près d’une tonne.

Ecologie

Les lévalochs sèment le flou sur la frontière entre les diables et les automates. S’ils ont été créés à partir des âmes des damnés et des énergies profanes des Enfers, ces fiélons ne vivent que pour obéir à leurs maîtres et, sur leur plan d’origine, ne possèdent apparemment que peu de volonté ou d’ambition au-delà de cette obéissance. Une sentinelle lévaloch n’a pas besoin de nourriture ni de repos et peut rester à son poste, complètement immobile, pendant des siècles, se recouvrant d’une épaisse couche de poussière sans se plaindre en attendant des ordres qui pourraient ne jamais venir. S’ils sont intelligents, ces diables sont fanatiquement dévoués à la cause de leurs maîtres, les archidiables, Asmodéus et les Enfers, puisant dans des sources de discipline et de foi inébranlables pour accomplir la volonté supérieure de leurs suzerains. Les lévalochs sont hautement prisés aux Enfers pour cette discipline. Ils sont mis en avant comme l’incarnation du guerrier diabolique, surpassés uniquement par les féroces cornugons, et désignés à travers les plans comme l’incarnation du soldat idéal. Pourtant, cette discipline ne persiste que tant que les lévalochs sont sous les ordres de diables plus puissants. Lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes, ils se comportent comme des tyrans à part entière et savourent chaque occasion de promouvoir les conflits et les effusions de sang, en se servant des angoisses et des rancunes insignifiantes des mortels. Si tous les diables possèdent une anatomie qui déconcerte perpétuellement les érudits mortels, les lévalochs se montrent encore plus énigmatiques car ils n’ont pas de physiologie interne du tout. Ce sont à peine plus que des armures vivantes faite de chitine blasphématoire et de cuirasse forgée aux Enfers. Ils n’ont pas les faiblesses que même la chair et le sang infernaux possèdent, tout en gardant l’intégralité des puissantes résistances communes aux membres de l’espèce diabolique. La conscience d’un lévaloch semble résider dans sa carapace blindée, y demeurant jusqu’à ce que cet exosquelette soit trop endommagé pour contenir un esprit animé plus longtemps. Si l’armure d’un lévaloch est détruite, les plaques de métal et la carapace tombent en morceaux et se corrodent rapidement, ne laissant rien d’autre qu’une forte odeur de bitume. Malgré leur anatomie inhabituelle, les lévalochs restent des créatures pensantes et même rusées. L’intelligence fiélonne hébergée à l’intérieur de ces horreurs cuirassées a amené certains sages à dresser d’effrayants parallèles entre les lévalochs et les armures profanes liées aux âmes des tristement célèbres chevaliers du tombeau morts-vivants.

Habitat & Société

Généralement rencontrés dans la première et dans la sixième strate des Enfers, ainsi que dans les forteresses extérieures de Dis, les lévalochs se rassemblent au service des tyrans les plus belliqueux de la Fosse. La plupart ne connaissent que leurs ordres et suivent les instructions de leurs maîtres à la lettre, sans tenir compte de tout le reste, du moins tant que cela ne menace pas leurs maîtres ou leurs propriétés. Des intrus infiltrés au coeur de citadelles infernales ne rencontrent parfois aucune résistance alors qu’ils déambulent dans de vastes salles surveillées par des pelotons entiers de lévalochs inoccupés postés là et se font attaquer de façon inattendue lorsqu’ils croisent ceux à qui l’on a ordonné de monter la garde. Si ces fiélons s’en tiennent à leurs ordres, ce n’est pas parce qu’ils sont lents d’esprit mais parce qu’ils font montre d’une obéissance obsessionnelle envers le gouvernement des Enfers, comme le prouve leur ruse meurtrière dans les batailles. Le véritable intellect des lévalochs apparaît lors des rares occasions où ces terreurs blindées se retrouvent livrées à ellesmêmes. Un lévaloch est capable de changements de personnalité troublants. Un lévaloch qui n’a jamais prononcé un mot de toute son existence peut se montrer astucieux et subtil lorsqu’il se retrouve sur le Plan matériel, faisant ressortir d’anciennes colères, forgeant des armes infernales et entraînant même des guerriers mortels au jeu stratégique de la guerre et de la campagne ouverte, encourageant les effusions de sang au nom des Enfers. Les lévalochs méprisent la faiblesse des émotions et le caractère changeant des mortels. Ainsi, ils prennent plaisir à se mettre à l’épreuve face à la chair mortelle, se livrant à des massacres et encourageant les génocides de ces créatures faibles et sans valeur dès lors qu’ils peuvent tirer le moindre bénéfice de telles atrocités. Cependant, leur fierté cause rarement leur perte car ces fiélons blindés prenant chaque bataille comme une chance de perfectionner leurs compétences impressionnantes et ne faisant pas de quartier, quelle que soit la race de leurs ennemis.