Cockatrice

Cockatrice
FP 3

Source : Bestiaire p.48
PX 800
Créature magique de taille P, N
Init +3 ; Sens vision dans le noir 18 m (12 c), vision nocturne ; Perception +10
Défense
CA 15, contact 15, pris au dépourvu 11 (Dex +3, esquive +1, taille +1)
pv 27 (5d10)
Réf +7, Vig +4, Vol +2
Attaque
VD 6 m (4 c), vol 18 m (12 c) (médiocre)
Corps à corps morsure +9 (1d4-2 et pétrification)
Caractéristiques
For 6, Dex 17, Con 11, Int 2, Sag 13, Cha 8
BBA +5, BMO +2, DMD 16
Compétences Perception +10, Vol +6
Écologie
Environnement plaines tempérées
Organisation sociale solitaire, couple, vol (3-5) ou nichée (6-12)
Trésor aucun
Particularités
Pétrification (Sur) La morsure d'une cockatrice cause un durcissement et une calcification de la peau et de multiples morsures peuvent fossiliser un être vivant en une statue de pierre. Chaque fois qu'une créature est blessée par une morsure de cockatrice, elle doit réussir un jet de Vigueur de DD 12 pour éviter de subir un affaiblissement temporaire de 1d4 points de Dextérité à cause de raideurs et de durcissements dans sa chair et ses os (cette modification lente ne modifie toutefois pas l'armure naturelle de la créature). Si une morsure de cockatrice fait tomber la Dextérité de la victime à 0, celle-ci se transforme immédiatement en pierre comme si elle avait été pétrifiée par un sort de pétrification. Chaque jour, la créature pétrifiée peut tenter un nouveau jet de Vigueur de DD 12 pour mettre fin à cet effet. Lorsque cela se produit, la victime se transforme à nouveau en chair et possède une Dextérité de 1 (à partir de ce moment-là, il lui est possible de regagner les points de Dextérité perdus guérissant naturellement ou par magie). Cependant, si la créature pétrifiée rate trois jets de Vigueur consécutifs, la pétrification devient permanente. Si la pétrification est annulée par magie, les affaiblissements de Dextérité que les morsures de cockatrice ont infligés à la victime disparaissent mais ce n'est pas le cas des autres affaiblissements. Les cockatrices sont immunisées contre leur propre pouvoir de pétrification et celui des autres cockatrices, mais les attaques de pétrification traditionnelles fonctionnent normalement sur elles. Le DD des jets de sauvegarde dépend de la Constitution.
Cet horrible volatile possède le corps d’un coq famélique, les ailes d’une chauve-souris et une longue queue couverte d’écailles.

Les cockatrices sont des bêtes stupides, vicieuses et repoussantes que les autres créatures évitent du fait de leur capacité magique à transformer la chair en pierre. D’après les légendes, la première cockatrice aurait émergé d’un œuf pondu par une jeune poule et couvé par un crapaud.

Que cette histoire soit vraie ou pas, ces volatiles au cri perçant parviennent aujourd’hui à se reproduire de manière naturelle, ce qu’ils font dans d’horribles terriers crasseux creusés ici et là au hasard et pouvant abriter des groupes comptant jusqu’à une bonne dizaine d’individus. Ces nichées de cockatrices comportent beaucoup plus de mâles que de femelles (les mâles se distinguent par leur caroncule et leur crête). Un cockatrice moyen dépasse à peine les 60 cm de hauteur et pèse 2,5 kg.

Les cockatrices se nourrissent principalement de graines et d’insectes pétrifiés (qui servent à la fois de nutritifs et de gastrolithes une fois arrivés dans leur gésier). Elles défendent leur territoire avec férocité contre les intrus qui leur semblent menaçant. Les mâles solitaires qui partent à la recherche d’un territoire où établir un nouveau repaire croisent parfois le chemin d’humanoïdes. Ces rencontres involontaires ont souvent des conséquences désastreuses.

La capacité à transformer les autres créatures en pierre constitue la meilleure défense des cockatrices. Leurs repaires sont invariablement parsemés des restes pétrifiés de leurs ennemis. Mais, ironie du destin, les belettes et les furets (les créatures les plus susceptibles de se glisser dans les nids des cockatrices pour dévorer leurs œufs) semblent être complètement immunisés contre cet effet. Pour des raisons inconnues, les cockatrices sont à la fois terrifiées et enragées par les coqs normaux. Lorsqu’elles en croisent un, elles peuvent tout aussi bien fuir ou attaquer.