Chanèque

Chanèque
FP 1/RMY 1

Source : Bestiaire 4 page 27
  • 400 PX
  • Fée (mythique) de taille P, NM
  • Init +3 ; Sens vision nocturne ; Perception +8
  • Aura de terreur (9 m, DD 13)
    Défense
  • CA 15, contact 14, pris au dépourvu 12 (Dex +3, naturelle +1, taille +1)
  • pv 19 (3d6+9)
  • Réf +6, Vig +1, Vol +5
    Attaque
  • VD 6 m, escalade 6 m, vol 18 m (déplorable)
  • Corps à corps griffe, +5 (1d3+3)
  • Distance lancer de crâne, +5 (1d4+3 plus vol d’âme)
  • Attaques spéciales pouvoir mythique (1/jour, montée en puissance +1d6), vol d’âme
  • Pouvoirs magiques (NLS 5 ; concentration +4)
    • 3/jourterreur (DD 13)
      Statistiques
  • For 6, Dex 17, Con 10, Int 13, Sag 14, Cha 9
  • BBA +1 ; BMO -2 ; DMD 11
  • Dons Attaque en finesseM, Robustesse
  • Compétences Acrobaties +9, Bluff +5, Discrétion +13 (+17 dans les arbres), Escalade +12, Perception +8, Psychologie +8, Vol +3 ; Modificateurs raciaux +4 en Discrétion dans les arbres
  • Langues abyssal, commun, sylvestre
    Écologie
  • Environnement forêts
  • Organisation solitaire ou bande (2-6)
  • Trésor standard
    Pouvoirs spéciaux
  • Vol d’âme (Sur). Lors d’une attaque à distance, le chanèque peut jeter sur son adversaire un crâne féerique ayant subi un rituel qui lui permet de voler les âmes. Si le crâne touche la cible, cette dernière doit réussir un jet de Volonté DD 14, sinon, le crâne arrache l’âme de son corps. Si la victime rate son jet, le crâne absorbe temporairement son âme et laisse son corps à la merci des ordres de la créature qui tient le crâne. Celle-ci peut utiliser le crâne pour diriger la victime, comme avec un sort de domination. Tant que le crâne n’est pas détruit ou que son propriétaire ne libère pas l’âme enfermée à l’intérieur, cette dernière reste prisonnière de l’objet. Le chanèque peut porter plusieurs crânes à sa ceinture mais il ne peut manipuler qu’une âme à la fois. Le DD du jet de sauvegarde est basé sur la Sagesse.







Cette créature ressemble au croisement d’un pixie et d’une chauve-souris à la chair calcinée. De minuscules crânes de fée pendent à sa ceinture, comme des trophées.

Ces fées maléfiques insidieuses rôdent dans les profondeurs des forêts vierges et primitives. Créatures nocturnes, les chanèques passent la journée à dormir dans les creux de hauts arbres pourrissants.

Quand la nuit tombe, ils déploient leurs ailes et quittent leur antre pour parcourir la forêt, en quête de crânes de fée et d’âmes mortelles. Les chanèques sont des prédateurs qui privilégient les embuscades. Ils suivent leurs proies afin d’étudier leurs habitudes avant de passer à l’attaque. Le chanèque est assez maladroit dans les airs mais il navigue dans la canopée en sautant de branche en branche, utilisant ses ailes de chauve-souris pour planer de l’une à l’autre en attendant le moment idéal pour frapper. Quand un chanèque attaque, il jaillit sans crier gare, essayant de surprendre sa victime avant de la bombarder avec de minuscules crânes capables de voler les âmes.

Les chanèques sont des créatures animées par le mal et se considèrent comme les créatures chargées de punir consciencieusement les fées. Ils cherchent à s’emparer des têtes des lutins, des pixies, des esprits follets et de presque toutes les créatures féeriques qu’ils rencontrent. Ils collectionnent les crânes de ces créatures et les transforment, grâce à l’accomplissement de sombres rituels, en puissantes armes capables de voler une âme. Le chanèque lance ensuite les crânes sur toute créature qui pénètre sur son territoire. Les victimes touchées risquent de voir leur âme arrachée à leur corps et enfermée dans le crâne.

Le rituel d’enchantement des crânes exige la participation de la majorité des chanèques d’une colonie. Il faut d’abord tremper le crâne dans un brouet spécial concocté à base de cerveaux de fée broyés, d’une variété très rare de champignons noirs et d’un puissant nectar magique que les chanèques sécrètent et conservent au fil du temps. Une fois que le chanèque a lancé le crâne, il le récupère et se sert de cet immonde instrument pour contrôler la victime de son attaque. Les chanèques adorent envoyer leurs victimes effectuer des quêtes inutiles qui, d’après eux, leur permettront de récupérer leur âme. En réalité, ils enterrent les crânes dans une région secrète de la forêt. Les victimes des attaques de chanèque sont condamnées à errer dans les bois, poussées par le seul objectif que leur a fixé le chanèque, jusqu’à ce qu’elles meurent de faim ou succombent sous les crocs d’une bête sauvage.

Un chanèque mesure un mètre cinquante. Il a une peau caoutchouteuse d’un rouge sombre et de longues griffes crasseuses qui qui permettent de grimper aux arbres. De grands replis de peau s’étendent entre ses jambes et ses bras et lui permettent de planer une fois dépliés. La créature possède aussi de longues oreilles de chauve-souris abîmées et des dents aussi pointues que des aiguilles.